Cela dépend de la conception du gilet mais aussi et surtout du volume de l'enveloppe à gonfler. Les fabricants annoncent des laps de temps de 80 millisecondes à 300 ms, ce qui selon le sport pratiqué, donne en principe le temps à l'airbag d'être correctement gonflé au moment de l'impact.
L'évolution technologique permet aujourd'hui de fabriquer des gilets d'équitation homologables avec des délai inférieurs à 200 ms Pour des gilets de sauvetage, ce délai est beaucoup plus long , mais en mer l'effet recherché n'est pas la protection corporelle, mais la flottabilité. En moto, le délai annoncé par certains fabricants peut être insuffisant car à 130 km/h, l'impact peut survenir avant le déploiement complet de l'airbag de protection. Les fabricants sont bien conscients du problème et plusieurs améliorations sont à l'étude (gaz plus rapide, capteurs plus réactifs ..) Pour les sports équestres , les gilets airbag proposés sur le marché rempliraient plutôt bien leur office, car les vitesses sont moindres et les sols et obstacles souvent moins agressifs. Compte tenu du faible taux d'équipement des gilets de protection (moins des 3% des motards) et moins de 10% des cavaliers, il n'existe pour le moment pas de bases de données quantitatives. Quant bien même, elles existeraient, il reste difficile de déterminer avec certitude quelles auraient été les conséquences d'un accident, si la victime n'avait pas porté de gilets de protection.